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«Je ne pourrai jamais oublier le fait d’avoir été discriminée»

Dernière mise à jour : 22 juin 2023

Michelle Cailler est juriste de formation, mais c’est dans le militantisme qu’elle a trouvé sa voie. Après l’échec du deuxième référendum contre la loi Covid et la combustion spontanée des Amis de la Constitution, les Romands se sont retrouvés démunis. C'est là qu'entre en jeu le Mouvement fédératif romand (MFR), dont elle est la présidente et qui fait partie du comité référendaire du troisième combat contre certains articles de la loi Covid. Et en particulier le fameux certificat. Entretien.

© DR


Amèle Debey, pour L’Impertinent: Qu’est-ce que le Mouvement fédératif romand et à quoi sert-il?


Michelle Cailler: C’est une plateforme destinée notamment à la coordination de différents collectifs qui existent en Suisse romande. Nous faisons certaines actions ensemble, dont certaines auxquelles nous donnons l’impulsion. On fait également beaucoup de courriers aux autorités, en lien avec le Covid, mais pas uniquement. Il n’y a pas que ça dans la vie! Beaucoup de sujets politiques nous intéressent. Depuis la crise Covid, il y a une augmentation des sujets brûlants d’actualité. La guerre en Ukraine notamment: avec une position discutable de la Suisse, celle-ci ayant un statut de neutralité.


Nous avons écrit plusieurs courriers au Conseil fédéral à ce sujet, auxquels les réponses reçues relèvent de la langue de bois. Par exemple, nous avions interpellé nos autorités au sujet des drapeaux ukrainiens que l’on voit fleurir partout et plus particulièrement sur des bâtiments officiels. Cette législation dépend des cantons, ce n’est donc pas la légalité qui est en cause, mais on peut en revanche se demander si c’était bien judicieux. Si la Suisse est neutre, on alors deux options: soit ne met pas de drapeau, soit on met le drapeau des deux belligérants. A cela, on nous a répondu que c’était la liberté des autorités communales de décider.


Nous avons également rédigé deux courriers à propos du World Economic Forum. Monsieur Schwab a refusé que des ressortissants Russes y assistent, ce qui relève de la discrimination et n’est donc en principe pas autorisé en Suisse. On nous a répondu que c’était un événement privé. Ce qui nous a inspiré un second courrier: si c’est le cas, pourquoi y a-t-il 5000 soldats suisses dépêchés sur cet événement pour le protéger – de qui? On se pose la question. Comment se fait-il que l'espace aérien helvétique soit sous haute surveillance, et tout cela aux frais du contribuable suisse?


Nous avons donc pas mal d’action en cours.


Quelle est votre marge de manœuvre, comment le mouvement agit-il?


Nous nous considérons comme les porte-parole d’une partie de la population qui se pose des questions, de lui donner la parole. Nous interrogeons les autorités afin d’obtenir des réponses et des positionnements. Nous établissons des dossiers, et relançons en cas de non-réponse. Certaines questions resteront sans réponse, nous le savons mais notre devoir est de persévérer.


L’idée est aussi de mobiliser la population afin qu'elle se sente soutenue dans son questionnement, mais également de la réinformer.


Vous avez été porte-parole des Amis de la Constitution (AdC) pour la Suisse romande. Que s’est-il passé avec ce mouvement?


Tout se passait correctement et Werner Boxler, le co-président, a toujours su entretenir la collaboration entre la branche alémanique et romande. Lorsqu’il a démissionné, cela n’a plus été pareil.

 

Relire notre interview de Werner Boxler: «Le gouvernement est allé jusqu'au mensonge d'Etat»

 

Il y avait déjà quelques incompréhensions entre Romands et Suisses alémaniques quant à l’organisation des référendums. Notamment pour la distribution du matériel. Pour la seconde votation, un comité référendaire romand a été créé, mais il s’agissait surtout d’une traduction de la campagne alémanique en français. Cette vision de la collaboration est assez particulière et très décevante pour les Romands.


«Les Romands n’existent plus pour les Amis de la Constitution»

Suite à la démission de Werner Boxler, des élections ont été organisées mais le comité directeur s’est scindé en deux. Il ya donc eu deux listes sur lesquelles on m’a proposé de me présenter. Je ne pouvais pas concevoir prendre parti pour l’une ou l’autre, car c’était pour moi entretenir une division clairement néfaste au mouvement. Je me suis donc retirée.


Si le mouvement perdure en Suisse alémanique, les Romands ont été abandonnés. D’ailleurs, les AdC n’ont pas fait campagne en Suisse Romande pour le 3ème référendum. C'est donc le Mouvement fédératif romand qui a repris ce rôle.


Il me semble qu’il y a beaucoup de guerres internes dans les mouvements de l’opposition, non? Des gens qui devraient se soutenir puisqu’ils ont le même but finissent par passer leur temps à se tirer dans les pattes.


Je suis tout à fait d’accord avec vous et c'est extrêmement dommage. Je ne peux qu’abonder dans votre sens. En Romandie, il y a moins de dissension. La problématique est plus présente en Suisse alémanique, entre eux et dans l’absence de collaboration entre Suisse alémanique et Suisse romande, à l’exception de certaines actions. Il est vrai que nous n’avons pas la même sensibilité. Ils prétendent nous comprendre, mais c'est beaucoup plus compliqué, c'est culturel.


On l’a constaté avec les Amis de la Constitution (AdC), on le constate aujourd’hui avec ce référendum, où on est dans la même problématique. Certes les Suisses alémaniques ont besoin de nous pour assurer la cohésion du pays, mais ils sont plus nombreux. Donc, quoi qu’il arrive, c’est eux qui décident.


Je suis consciente que c’est également aux Romands de faire des efforts pour une meilleure compréhension et collaboration. Dans un travail d’équipe on doit faire des compromis. Mais bien souvent, ils sont du côté romand.


Le mouvement fédératif s’est positionné pour ce référendum et cela a été pris en compte par les alémaniques après des discussions.


Finalement, c’est assez représentatif de l’ambiance générale dans le pays, à tout point de vue, comme les CFF nous en ont une fois de plus fait la démonstration récemment


Exactement. Ce fameux Röstigraben. J’avais personnellement encore l’illusion que c’était exagéré, que les Suisses pouvaient bien s’entendre, mais c’est décidément plus compliqué car culturellement, il y a des différences importantes.


Je pense qu’il faut se faire une raison: il peut y avoir une cohésion sur le plan politique et économique, la mise en place d'un modus vivendi. Mais en termes de mentalité, ça me paraît compliqué. Le Romand a un côté beaucoup plus latin. Avec les Alémaniques, c’est carré, nous leur paraissons un peu légers.


«Le monde d'avant le Covid n'existera plus jamais»

Pour la petite anecdote, nous avons fait un certain nombre de vidéos pour expliquer pourquoi nous étions contre le certificat Covid, ainsi qu’un petit flyer d’une page. Le flyer officiel fait sept pages, bien fait et assez politique! Le nôtre est plus simple, pour que les gens comprennent rapidement. C’est notre point de vue, je ne critique pas le leur.


Nous avons été très déçus que nos vidéos ne soient pas relayées sur les réseaux alémaniques, nous avons fait du bon travail. C’est dommage car c’est un ajout à la campagne commune.


Avez-vous eu du mal à recueillir les signatures nécessaires au lancement du référendum?


Au début, ça a été difficile. Nous avons mis la pression sur les réseaux sociaux. Grâce à la mobilisation des Romands, qui a été extraordinaire, avec une grosse présence dans les rues. Les sympathisants du MFR ont été très efficaces. Si nous étions restés plan-plan comme c’était parti, je ne crois pas qu’on y serait parvenu.


Aujourd’hui, plus personne ne veut entendre parler du Covid. Les mesures restrictives ne sont plus appliquées. Dans ce contexte, comment pouvez-vous espérer une victoire?


Je ne suis pas sûre que ce soit les arguments ni des uns, ni des autres qui fassent pencher la balance. La population en a assez d’entendre parler de pandémie. Pour en finir avec tout ça un non serait la solution…mais un oui également aux yeux de certains. Les gens ont assez souffert et souhaitent revenir au monde d’avant. Sauf que ce monde n’existe plus et n’existera plus jamais. Peut-être ne l’ont-ils pas encore compris. Ils pensent que tout va revenir à la normale, que le Conseil fédéral s’occupe de tout.


«Je ne pourrai jamais oublier le fait d’avoir été discriminée»

Ils ont en marre et je peux comprendre, car ils ont souffert. Tout le monde a terriblement souffert, même si on ne s’en rend pas forcément compte. Personnellement je me suis sentie épargnée par la souffrance, je n’avais pas le sentiment que cela m’avait impactée. Mais ça n’est pas vrai: si j’analyse bien, c’est énormément de souffrances. Je ne pourrai jamais oublier le fait d’avoir été discriminée.


Si, pour n’importe quelle raison, nous devions remettre en action le certificat, la discrimination recommencerait de manière identique.


Alain Berset a assuré que ce ne serait pas le cas dans une interview publiée le 12 mai. Est-ce que vous le croyez?


Non. Il a beaucoup menti.


Pourquoi a-t-il mis ce certificat en place en septembre 2021, alors qu’il ne pouvait pas ignorer que ce certificat n’était pas une preuve de non-contagiosité, puisque Virginie Masserey (OFSP) l’avait dit en août? Cela ne l’a pas empêché d’imposer cette mesure discriminatoire. C’est honteux!


La Suisse est considérée comme une super-démocratie où les citoyens sont égaux en droit. Comment a-t-on pu mettre un certificat Covid en place ayant pour conséquence qu’une partie de la population soit privée de ses droits fondamentaux? Il s’agit de droits et non de privilèges! C’est pourtant cette confusion que l’on a entraînée.


Cela devrait être une évidence pour tout le monde. D’autant plus que nous sommes un pays qui jouit de la liberté vaccinale. Le certificat Covid représente une obligation déguisée.


Ce certificat vaccinal était également accordé aux personnes guéries


Oui, mais cela ne change pas le fait que l’on discrimine les gens. Cela crée une société à deux vitesses, on a constaté les dégâts dans les familles: il y a des gens qui ne se parlent plus. Des amis de 40 ans ne me parlent plus. C’est extrêmement triste.


Délit de complotisme?


Il faudrait pouvoir engager des poursuites parce que cela devient du harcèlement de nous traiter de complotistes parce que nous posons des questions. Sans compter que tout ce que nous avons affirmé s’est révélé juste.


Cette loi a été acceptée par deux fois par le peuple et la voilà remise sur le tapis. Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent un délit de démocratie?


Puisque l’on est en démocratie, on utilise les outils qui sont à notre disposition. Que ce référendum aboutisse ou non, il fallait absolument l'utiliser. Si nous ne l’avions pas fait, on nous aurait reproché de ne pas utiliser les armes démocratiques à notre disposition. C’est comme ça que je le vois.


Comment expliquez-vous les deux premiers «oui» à la loi Covid?


Je ne sais pas si mon explication est la bonne, mais je vais la donner quand même: lors du premier référendum, la loi incluait toutes les mesures d’aide financière. C’est très important pour la population car il s’agit de sa survie.


C’est d’ailleurs le problème de cette loi. Elle mélangeait tout. Aides financières, télétravail, garde d’enfants… C’était une loi fourre-tout. Alors évidemment que lorsqu’on craint de ne pouvoir nourrir sa famille, les droits fondamentaux passent au second plan. Le raisonnement qui se tient.


L’objet du deuxième référendum était le certificat sanitaire. On a voté fin novembre, nous étions en pleine épidémie de tests. Il y avait beaucoup de gens malades et la campagne de vaccination battait son plein. Les gens avaient peur naturellement.


«La loi Covid donne des pouvoirs étendus au Conseil fédéral»

Certains pensaient que c’était une maladie grave et qu’il fallait se faire vacciner pour se protéger, ce qui en principe est l’unique raison de la vaccination. D’autres l’ont fait par obligation, pour pouvoir continuer à travailler. Et d’autres encore pour conserver leurs droits fondamentaux.


Nous sommes tombés en pleine campagne de vaccination, avec une population apeurée par les déclarations des autorités, donc peu favorable à nous donner raison. Cependant 40% de la population a tout de même voté non et ce n’est ps négligeable.


La loi Covid donne des pouvoirs étendus au Conseil fédéral sur le plan sanitaire. Et on a vu tout ce que cela impliquait: des mesures contraignantes dans les milieux économiques, sportifs, culturels. La marge de manœuvre est énorme. Cela ne changera pas jusqu’en 2031. Pour cette raison , il est important que le certificat, qui représente la mesure la plus grave soit rejeté.


Pouvez-vous nous rappeler, pour ceux qui l’ignorent encore, quels sont les enjeux de la votation du 18 juin?


Ce certificat Covid est anticonstitutionnel. Malgré le fait que la loi ait été acceptée de manière démocratique. Elle crée deux types de citoyens: ceux qui en disposent et jouissent de tous leurs droits et les autres. Ce qui crée donc une discrimination, interdite par la Constitution.


Pour défendre sa loi, Alain Berset a notamment évoqué l’argument des voyages. Environ 20'000 personnes auraient encore besoin de ce certificat pour entrer dans les pays qui le demandent. Ce à quoi vous opposez l’argument du bon vieux carnet de vaccination de l’OMS que l’on connaît bien. Son second argument est basé sur les traitements contre le Covid en cours d’élaboration et qui seraient interrompus en cas de rejet de la loi.


Il veut nous faire croire ça? Il n'y a rien à ce sujet dans la loi Covid car il existe la loi sur les produits thérapeutiques et la LEp (Loi sur les épidémies, ndlr) qui règlent cette problématique. De quelles nouvelles molécules expérimentales parle t-on? Sommes-nous des cobayes?


En même temps, cela offrirait une alternative à ceux qui ne veulent pas du vaccin…


Il existe des traitements connus contre le Covid, mais ils ont été interdits suite à une étude frauduleuse du Lancet.

 
 

Le problème que nous avons eu avec le vaccin – qui est toujours en phase expérimentale – c’est aussi qu’il n’y a pas eu de consentement libre et éclairé. Je n’ai pas le souvenir que l’on fournissait aux personnes qui ont été injectées des explications sur la composition des produits. C’est assez logique puisqu’aucun médecin n’était au courant.


Il n’a donc pas été éclairé, mais encore moins libre!


Pourquoi ne pas attaquer l’entier de la loi plutôt que des articles?


On ne peut pas, elle a été votée. La seule manière de s’attaquer à cette loi, c’est de demander au Parlement de l’abroger. Le conseiller national Jean-Luc Addor a repris tout le travail du Mouvement fédératif romand pour demander l’abrogation au Parlement, juste au moment de la prolongation. En vain.


Nous avons la position du Parlement, qui refuse d’abroger une loi qui est inutile et discriminante. Même si une nouvelle épidémie s’annonçait, nous pourrions utiliser la LEp. Comment a-t-on fait lors des épidémies, H1N1, le SARS et le MERS? On a des lois et des plans pandémies. Ils n’ont jamais été utilisés lors de cette crise.


Durant cette pandémie, à aucun moment il n’y a eu une réévaluation des mesures. On a suivi docilement ce que tout le monde a fait en Europe, hormis la Suède.

 
 

Je ne suis pas scientifique, mais il me semble normal que l’on regarde l’évolution des choses et que l’on modifie les mesures en fonction de leur efficacité et de la situation. Cela n’a pas été le cas: tout le monde a pris les mêmes mesures, pour les mêmes résultats partout.


Est-ce que le fait de conserver à tout prix cette loi Covid est pour vous la preuve que si une nouvelle épidémie devait surgir, on agirait de la même manière?


Normalement, si on utilise la même loi, on devrait avoir les mêmes mesures.


J’ai constaté que vous étiez très virulente sur les réseaux sociaux, notamment à l’encontre des journalistes. Pourquoi?


Pas tous les journalistes, il y en a qui savent faire leur travail et je les salue. Vous faites notamment partie de ceux qui savent faire des enquêtes objectives, où vous donnez la parole aux uns et aux autres. Lorsque l’on est un journaliste qui est juste le perroquet de l’Etat, cela me dérange beaucoup. Quand en plus on dit des choses fausses, ou extrêmement biaisées, je suis obligée de réagir.


Lorsque l’on nous assimile à des mouvements violents d’extrême droite, c’est le summum. Quand la charte de Munich n’est pas respectée, alors oui, je m’insurge.


Parlez-nous un peu de cette manifestation du 27 mai à Genève, sur la place des Nations, organisée par le Mouvement fédératif romand


Elle concerne deux accords qui sont en train d’être mis en place par l’OMS. Le premier est une révision du Règlement sanitaire international (RSI). Trois cents amendements sont prévus et lorsqu’on les lit, cela fait froid dans le dos: on arrive à une prise de pouvoir de l’OMS sur les Etats membres. Une perte de souveraineté.


C’est extrêmement grave, car la direction de l’OMS peut non seulement déclarer elle-même une urgence sanitaire mondiale, mais encore prendre les mesures qu’elle juge adéquates avec un effet juridiquement contraignant. Il y a un côté très autoritaire.


N’est-ce pas leur rôle, en tant qu’Organisation mondiale de la santé?


De déclarer l’urgence sanitaire oui, tout à fait. Mais d’imposer ensuite des règles juridiquement contraignantes, qui ne sont donc plus des recommandations, cela me paraît problématique.


Imaginons que l’OMS impose une vaccination obligatoire. Comment réagirait la Suisse? Sera-t-elle obligée de s’y plier?


Un autre exemple: la suppression des droits humains, qui sont retirés du Règlement sanitaire international. Jusqu’à maintenant, des mesures étaient prises en respectant les droits fondamentaux, la dignité humaine, les libertés autant que faire se peut. Qu’arrivera-t-il s'ils ne sont plus respectés?


Un autre élément très important à comprendre est le financement de l’OMS: 80% de celui-ci provient d’entreprises privées. Le donateur a un pouvoir décisionnaire sur ses fonds. Cela revient à dire que nous avons des entités privées – la Fondation Bill & Melinda Gates en tête – qui prennent la direction de l’OMS et de fait la dirigent. De surcroît, il est prévu que les Etats reversent une contribution à l’OMS, soit sortant de la poche des contribuables.

C’est donc non seulement un coup d’Etat de l’OMS, mais aussi un hold up!


Plusieurs de vos détracteurs ont le sentiment que si le combat continue c’est parce que vous seriez démunis sans, après plusieurs années d’une légitimité arrivée à son terme. Que ce combat donne un sens à votre vie. Que leur répondez-vous?


Que cela donne un sens à nos vies, ils n’ont pas tort. C’est logique. C’est le cas de tous les politiques d’ailleurs et de toute personne ayant des actions politiques, même hors parti. Pour les parlementaires, c’est pareil: cela donne un sens à leur vie. A la différence qu’ils perçoivent un salaire, ce qui n’est pas notre cas.


Cela ne nous donne pas non plus de notoriété, si ce n’est la mauvaise. Ce n’est pas agréable de se faire traiter de complotiste, ou autre qualificatif dévalorisant. Il faut être fou pour faire ce qu’on fait. On se fait taper sur les doigts à longueur de temps. Mais la recherche de la vérité le vaut bien.


Il y en a encore beaucoup d’autres combats. Sur l’OMS, je crois que beaucoup de parlementaires n’ont pas compris la dimension de la problématique pour notre démocratie. Le combat sur le climat aussi, sur la thématique LGBTQ etc. On assiste actuellement à une inversion des valeurs. Ce n’est pas admissible.


Pour mes enfants et mes éventuels petits-enfants, je ne peux pas me dire que je n’ai rien tenté. Je ne peux pas laisser ça comme héritage. Les enfants sont les adultes de demain.

 

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