Éditeur, écrivain et fondateur de la lettre hebdomadaire Antipresse, Slobodan Despot est devenu un personnage incontournable du cosmos médiatique romand à grands coups d’impertinence. Fin connaisseur de l'Europe de l'Est, il observe et commente l'actualité avec un rare franc-parler et une intelligence aiguisée qui rafraîchit le débat d'idées dans une période où l'esprit critique est plus que jamais une question d'hygiène démocratique.
«Notre système exploite les crises dans le but d’instaurer un état d’urgence permanent»
Dernière mise à jour : 29 mars
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Excellent entretien sans concession et très professionnel entre deux personnes que j’apprécie. Abonné des deux revues, elles me nourrissent l’une et l’autre. Je comprends les commentaires et j‘ai aussi envie d’être optimiste. S‘il est positif que des revues comme l’Impertinent et l’Antipresse existent c’est aussi le reflet et la conséquence d’une presse malade et hors sol écrivant non plus pour ses lecteurs (ou auditeurs) mais pour ses bailleurs de fonds. Nous ne sommes ni la Chine et ni la Corée du Nord, mais ce n’est pas une raison pour ne pas constater et dénoncer ce glissement pratiquement inexorable vers moins de démocratie. Une de mes connaissances russes déchantant face « à son rêve occidental » me disait que la Pravda ne colportait…
Excellente interview. Merci, chère Amèle, courageuse et entreprenante comme toujours. Vive l'Impertinent!
Merci pour cette interview très complète certes un peu désabusé. Nous avons perdu le monde que nous connaissions et auquel nous avons cru. C’est le deuil monumental de nos illusions perdues. Essayons comme le dit bien M Schriber d’observer aussi les signes d’espoir si ténus soient-ils.
Je suis d'accord avec l'essentiel de ce que vous dites, mais concernant la comparaison entre la Chine et les "démocraties" occidentales, il y a tout de même beaucoup de naïveté de votre part. Je suis allé plusieurs fois en Chine et j'ai fréquenté des Chinois, et j'ai vu et entendu des témoignages glaçants. Comme par exemple cet homosexuel (une connaissance à moi) qui a été forcé par la police de se mettre nu dans sa cage d'escaliers et on a appelé tous les voisins de l'immeuble pour le huer et il devait dire à haute voix des mots que les autorités lui disaient de dire et qui disaient plus ou moins ceci: Je suis une erreur de l'humanité, je mérite…