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Article rédigé par :

Amèle Debey

La Commission européenne a-t-elle vraiment fait des aveux sur la sécurité des vaccins anti-Covid?

Un papier berlinois s’emballe: la Commission européenne aurait admis que les vaccins Covid ont été injectés «sans données de sécurité suffisantes». En réalité, Bruxelles rappelle la mise sur le marché conditionnelle — et ce que les contrats, publiés par L'Impertinent, indiquaient noir sur blanc dès 2021. L’info du jour? Le début de réveil tardif des grands médias.

aveu
© DR

Cette semaine, un article du Berliner Zeitung a déchaîné les passions sur la toile. La Commission européenne aurait admis «que les vaccins contre le coronavirus avaient été administrés à la population sans données de sécurité suffisantes.» L’eurodéputé autrichien Gerald Hauser (FPÖ) a cherché à savoir «pourquoi la Commission n'a pas informé les citoyens que l'efficacité et la sécurité des vaccins génétiques, comme le stipule le traité, n'étaient pas garanties?»

 

berliner zeitung
© Berliner Zeitung

Fin août, la Commission européenne s’est fendue de cette réponse: «Une autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été accordée pour les premiers vaccins contre le coronavirus. Ce type d'autorisation spéciale facilite l'accès aux médicaments qui doivent combler une lacune médicale dans des situations d'urgence comme la pandémie de coronavirus, alors qu'un dossier de données complet n'est pas encore disponible».

 

Réveil tardif?

 

Les journalistes du quotidien allemand semblent donc faire la découverte du siècle: les données de sécurité des vaccins Covid étaient insuffisantes au moment de leur achat par la Commission (comme par la Confédération). Il était donc impossible d’en assurer l’innocuité. Contrairement au slogan brandi à tout rompre par nos gouvernements respectifs.

 

Or, cette information n’est absolument pas nouvelle. Pas plus qu’elle ne relève d’un quelconque aveu tardif, puisque ces informations sont connues depuis des années. Il suffisait de lire les contrats entre l’Union européenne et les trois principaux laboratoires pour s’en rendre compte.

En octobre 2021, avant même de prendre le risque de publier les contrats dans leur intégralité, L’Impertinent révélait ce qui équivalait à réduire les citoyens au rang de cobayes, selon Gerald Hauser, eurodéputé à l’outrage un peu tardif.


En effet, nous avions fait analyser ces contrats par un avocat spécialisé. Il est stipulé, noir sur blanc, que «Astrazeneca, tout comme Pfizer et Moderna, ont clairement indiqué dans leur contrat ne pouvoir assurer la qualité des doses: ‘L'Acheteur reconnaît que le vaccin et les matériaux relatifs au vaccin, ainsi que ses composants et matériaux constitutifs, sont en cours de développement rapide en raison des circonstances d'urgence de la pandémie de COVID-19 (...) L'Acheteur reconnaît en outre que l'efficacité et les effets à long terme du vaccin ne sont pas encore connus et qu'il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont pas actuellement connus.’»

 

Les journalistes du Berliner Zeitung se réveillent après le déluge et reconnectent gentiment avec la réalité de la plus grande mascarade de notre ère. C’est peut-être bien là que réside, sur ce sujet, la seule véritable information de la semaine.

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