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«L’IHU démontre que son protocole anti-covid aurait pu sauver de très nombreuses vies»

L’équipe de l’IHU de Marseille vient de publier le résultat de la plus grande étude monocentrique du monde sur 30'423 patients adultes infectés par le Covid-19 et soignés en 2020 et 2021. L’analyse clinique, cosignée par un célèbre médecin américain ayant appliqué un protocole thérapeutique comparable, dresse le constat suivant: la prescription conjointe d’Hydroxychloroquine et d’Azithromycine (deux médicaments tombés depuis longtemps dans le domaine public), à des doses bien précises, réduirait partout la mortalité liée au Covid-19 de façon importante. Dans la presse française, on fait toujours la sourde oreille.

Nouvelle étude HCQ
© DR
 

Ce texte, publié par le sociologue Laurent Mucchielli sur son blog hébergé par le média Quartier général, est reproduit ici avec son accord. L'étude complète est à retrouver au même endroit.


 

Quatre professeurs de médecine d’Aix-Marseille Université, travaillant à l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (Philippe Brouqui, Matthieu Million, Philippe Parola et Didier Raoult), viennent de publier dans une revue scientifique anglo-saxonne bien connue (New Microbes and New Infections) un article qui présente le résultat de l’analyse statistique des 30'423 patients adultes infectés par le Sars-Cov-2 et soignés à l’IHU, en hospitalisation ou en ambulatoire, entre le 2 mars 2020 et le 31 décembre 2021.


Ceci en fait la plus grande étude monocentrique du monde sur ce sujet. La publication est cosignée par Peter A. Mccullough, professeur de médecine à l’Université du Texas (USA), qui a appliqué durant la crise sanitaire un protocole thérapeutique comparable, et constaté le même résultat: la prescription conjointe d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine (un antiviral et un antibiotique tombés depuis longtemps dans le domaine public et ne coûtant presque rien), à des doses bien précises, réduit partout la mortalité liée au COVID-19 de façon statistiquement très significative.


Des études consacrées à la gestion de l’épidémie de Covid-19 paraissent quasiment tous les jours pour qui suit de près la production scientifique. Et d’ordinaire, ces publications restent confidentielles. Mais, en France, tout ce qui concerne Didier Raoult et l’IHU de Marseille déclenche une tempête dans le petit monde médiatico-politique. Et cette dernière publication ne fait pas exception à la règle.


En 48 heures, en ce début de deuxième semaine de novembre 2023, la publication d’une dépêche de l’AFP a été reprise des dizaines de fois dans les médias. Il suffit cependant de moins d’une heure de temps pour lire ces dizaines d’articles de presse (nationale et régionale) qui, sans exception: 1) paraphrasent la dépêche et se recopient les uns les autres, 2) citent exclusivement des sources gouvernementales (l’Agence Nationale de sécurité du médicament, les ministres Sylvie Retailleau et Aurélien Rousseau) ainsi que le même «expert» (Mathieu Molimard, président de la Société française de pharmacologie, pourfendeur acharné de Raoult et de l’IHU sur les réseaux sociaux), 3) ne disent pas un seul mot du contenu de l’article incriminé. En bref, ce sont exclusivement des articles à charge n’abordant jamais le sujet de l’étude en question, assurant la publicité du point de vue du gouvernement et ne donnant la parole qu’aux «experts» adoubés par ce même gouvernement, sans jamais questionner leurs liens d’intérêts avec les industries pharmaceutiques.


Un tel traitement médiatique bafoue les plus élémentaires principes de la déontologie journalistique. Le plus cocasse est qu’il évoque de façon centrale des «problèmes éthiques» que poserait l’étude de l’IHU de Marseille (sans jamais détailler lesquels). Or il y a bien en effet une question éthique majeure qui devrait traverser tout ce débat, mais c’est d’abord et avant tout celle que pose l’IHU et qui dérange tellement. Elle peut se formuler ainsi: et s’il s’avérait que l’on aurait pu soigner précocement la Covid-19 et éviter ainsi la majorité des très nombreux morts provoqués par la consigne officielle de ne rien faire («Restez chez vous et prenez du Doliprane»)?


La moindre des honnêtetés intellectuelles serait de lire l’article en question avant de prétendre avoir un quelconque point de vue. C’est pourquoi nous en avons traduit l’essentiel en Français, avec l’accord des auteurs. Pour les figures et les tableaux statistiques, les lecteurs se reporteront à l’article qui est intégralement et gratuitement en ligne.


Une dernière précision: contrairement à la plupart des «experts» médicaux que l’on peut entendre quasiment tous les jours dans les médias dominants, les médecins-chercheurs de l’IHU de Marseille n’ont aucun lien d’intérêt avec les industries pharmaceutiques. Et si ceci expliquait au moins en partie cela?


Laurent Mucchielli

 
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