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Quand l’OMS relève des «erreurs» dans un article de L’Impertinent

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Mardi dernier, un responsable de la communication de l’OMS a contacté L’Impertinent afin de corriger ce qu’il considère comme des «erreurs» dans l’interview du Dr Jay Bhattacharya, actuel directeur des NIH. Voici ce qui ressort de cet échange.

oms
© Flickr

Dans son interview avec L’Impertinent, publiée le 25 mai dernier, le nouvel homme fort de la santé aux États-Unis a directement mis en cause l’OMS dans sa gestion de la crise Covid. On peut notamment y lire:

 

«Je pense que l'OMS a échoué pendant la pandémie, et je crois qu'elle doit se réformer si elle veut regagner la confiance du monde. Je n'ai vu aucun signe indiquant que l'OMS reconnaisse ses erreurs dans la gestion de la pandémie. Elle a recommandé le confinement aux pays en développement (…) J'ai vu des tentatives pour éluder l'idée qu'elle était en faveur du confinement, mais elle l'était bien. (…) Et pour autant que je sache, elle n'a fait aucun effort pour mener une réflexion sur ses erreurs dans la gestion de la pandémie. À l'heure actuelle, cette institution ne mérite pas la confiance du public mondial.»

 

«Son travail consiste à protéger l'ensemble de la population mondiale, et pas seulement une petite classe de personnes très riches vivant dans des pays très riches. Elle n'a pas suivi les recommandations scientifiques pendant la pandémie. Après que nous avons rédigé la Déclaration de Great Barrington en octobre 2020, l'OMS a modifié sa définition de l'immunité collective afin d'exclure, dans le cas des infections, l'immunité acquise. Elle a manipulé la science afin de promouvoir sa propagande pendant la pandémie et a failli à sa responsabilité de protéger la population mondiale, en particulier les plus démunis.»

 

Cette interview n’est pas passée inaperçue à l’international, ni dans les milieux scientifiques, jusqu’à arriver aux yeux du chef de la communication de l’OMS, qui nous a contactés, depuis Genève, afin de souligner les «erreurs» identifiées dans les affirmations de Jay Bhattacharya.

 

Plutôt que de publier un démenti officiel, il a préféré le contact direct. Pendant près d’une heure, nous avons donc égrainé les passages concernant l’Organisation mondiale de la Santé dans l’interview du directeur du NIH. Plusieurs points problématiques ont été relevés par notre interlocuteur. Les voici:

 

  1. L’OMS aurait reconnu des erreurs et aurait initié des réformes

  2. L’OMS n’aurait jamais recommandé le confinement

  3. L’OMS représenterait la science et l’intérêt des plus faibles

  4. Les États-Unis ne sont plus le principal bailleur de fonds de l’OMS

  5. Il n’y aurait jamais eu de changement dans la position de l’OMS face à l’immunité collective, personne n’en aurait jamais entendu parler

  6. L’affirmation selon laquelle l’OMS aurait modifié sa définition de l’immunité collective après la publication de la Déclaration de Great Barrington serait erronée

  7. Il serait faux de dire que la confiance des populations dans l’OMS est rompue

 

Puisqu’il nous a été fortement suggéré de publier une correction appropriée aux fake news que nous laissons circuler dans notre média, nous avons pris le temps d’inspecter chaque élément prétendument problématique, en consultant consciencieusement les sources envoyées par le communicant. Et en faisant nos propres recherches. Voici ce qu’il en ressort:

 

1.     L’OMS aurait reconnu des erreurs et aurait initié des réformes

 

En 2017, l’OMS a lancé «un plan de transformation inédit en 76 ans d’existence». Cette initiative vise à moderniser l’organisation pour renforcer son efficacité, sa transparence et son impact, en particulier au niveau des pays. En voici les principaux objectifs:


  • Rendre l’OMS plus efficace et plus agile, en réduisant la bureaucratie et en simplifiant des procédures internes, pour accélérer les réponses en cas d’urgence sanitaire et améliorer la coordination entre les sièges, bureaux régionaux et pays.

  • Améliorer la redevabilité et la transparence, en renforçant la surveillance interne et externe et en publiant plus régulièrement des résultats, audits et rapports.

  • Mieux servir les pays membres, par la mise en œuvre du "Country-focused approach" qui servira à recentrer les priorités de l’OMS sur les besoins des pays.

  • Renforcer l’ancrage scientifique, en clarifiant les rôles entre le siège, les bureaux régionaux et les bureaux pays.

  • Stabiliser et diversifier les financements afin de lutter contre la dépendance aux financements volontaires.

  • Renforcer les partenariats mondiaux


Parmi les changements annoncés, la transparence des financements fait partie des critiques majeures des détracteurs de l’OMS. Afin d'y répondre, la Fondation de l’OMS est créée en 2021 dans le but de «susciter des financements privés et cultiver des partenariats dynamiques, pour faire avancer la mission de l'OMS». Or, si la position de la Fondation Bill & Melinda Gates au sein des contributeurs principaux de l'organisation fait grincer des dents, la liste des donateurs de cette nouvelle entité n'est pas tellement plus rassurante. On y trouve en effet des noms comme Pfizer, Merck, Sanofi, Nestlé et – bien sûr – la Bill & Melinda Gates Foundation. Mais surtout, des donateurs qui «souhaitent rester anonyme». Selon un article de l'Associated Press, près de 40% des fonds levés par la Fondation OMS au cours de ses deux premières années provenaient de sources anonymes, ce qui complique l'identification de potentiels conflits d'intérêts.


À noter également que l'OMS s'était toujours targuée de refuser de l'argent de l'industrie de l'armement, du tabac et de l'alcool, entre autres, pour des raisons éthiques. Mais, en mars 2021, la Fondation OMS a modifié sa politique d'acceptation des dons, notamment en ce qui concerne les contributions provenant de l'industrie de l'alcool. Cette évolution a suscité des préoccupations quant à la transparence et à l'intégrité des financements reçus par la Fondation OMS. 


Erreurs reconnues?

 

Afin d’évaluer sa gestion de la crise Covid, l’OMS a fait appel à un panel indépendant d'experts coprésidé par Ellen Johnson Sirleaf (ex-présidente du Liberia) et Helen Clark (ex-Première ministre de Nouvelle-Zélande). Le rapport, publié en 2021, a souligné plusieurs points à améliorer en vue d’une prochaine pandémie. Parmi ses suggestions pour améliorer la réponse de l'OMS à l'avenir, le fameux traité pandémie, qui sera signé en 2025.

 

Efforts fournis pour se réformer il y a eu, mais cette démarche a démarré avant la crise sanitaire. Quant à savoir si ces transformations sont suffisantes pour l’administration Trump et Jay Bhattacharya, c’est autre chose. Le retrait des États-Unis offre une idée de la réponse, tout comme la réaction du secrétaire à la santé, Robert Kennedy Jr, qui a estimé que ce traité permettait à l’OMS «d’institutionnaliser tous les dysfonctionnements de la réponse de l'OMS à la pandémie.»

 

2.     L’OMS n’aurait jamais recommandé le confinement

 

Comme la plupart des figures d'autorité, l’OMS a prodigué des recommandations contradictoires durant cette crise. Ce qui lui permet désormais de nier avoir pris telle ou telle position. Sur son compte Twitter, l’organisation martèle qu’elle n’a jamais fait instaurer de confinement, puisqu’elle n’a pas le pouvoir d’influer sur la politique des États souverains. Du moins pour l'instant.

 

Cependant, la posture de l'OMS face aux restrictions des libertés était loin d'être neutre. Lors d'une des premières conférences de presse de mars 2020, au tout début de la crise, le directeur exécutif, Michael J. Ryan, a expliqué que les confinements seuls ne suffiraient pas, mais qu'ils sont actuellement «la seule mesure que peuvent prendre les gouvernements pour ralentir ce virus». La responsable de l’unité des maladies émergentes à l'OMS, Maria Van Kerkhove, a ajouté: «Les mesures de distanciations sociales et d'isolement chez soi nous ont fait gagner un peu de temps.»

 

La position de Michael J. Ryan est à écouter à partir de 29m10.

Même s’ils ont effectivement évoqué le confinement comme une mesure à prendre en dernier recours et pour un temps limité, les dirigeants de l’OMS, dont le Dr David Nabarro, envoyé spécial britannique sur le Covid-19, l’ont présenté comme un mal nécessaire afin de laisser le temps aux autorités de s’organiser. Y compris dans les pays pauvres.

 

Par ailleurs, Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est exprimé à plusieurs reprises pour mettre en garde les gouvernements aux risques représentés par des déconfinements précipités.

 

De plus, la position qualifiée de très conciliante, voire soumise, de l’OMS face à la Chine – un des points soulevés par Donald Trump pour motiver sa décision de retrait – est en totale contradiction avec une stratégie basée sur la précaution. La Chine a d'abord minimisé l'importance du virus en faisant taire ses spécialistes. Elle a ensuite couvert l'hypothèse d'une fuite de laboratoire et interdit les vols intérieurs tout en laissant les vols internationaux se poursuivre, permettant ainsi au virus de circuler dans le reste du monde.


Dans un second temps, elle a confiné ses habitants et employé une stratégie du zéro-Covid extrêmement stricte. Elle a fait pression sur l'OMS pour exclure Taïwan de la coopération au début de la pandémie, laissant l'état insulaire s'organiser seul pour protéger ses habitants. Ce qui lui a plutôt bien servi, comme le rapporte le documentaire Chine-USA, la bataille de l'OMS. Dans celui-ci, on peut voir Bruce Aylward, directeur général assistant, simuler un problème de connexion lorsqu'il est interrogé à propos de Taïwan. Il refusera même de prononcer ce nom pour en parler comme d'un territoire chinois. «Le paradoxe de Taïwan est cruel pour l'OMS. Le pays qui s'en sort le mieux dans la pandémie est celui qui n'a aucun lien avec l'organisation, prisonnière de l'affrontement géopolitique entre la Chine et les États-Unis», relate le journaliste.

 

3.     L’OMS représenterait la science et les intérêts des plus faibles

 

Selon le porte-parole, Covax est la preuve que l’OMS s'adresse aux plus vulnérables. Lancé en 2020 ce programme avait pour but d'assurer aux pays les plus démunis un accès au vaccin Covid. La Suisse a notamment participé en faisant don de 2 millions de doses d'AstraZeneca. Un vaccin controversé qui n'est même pas autorisé dans le pays. Or, c'est surtout la méfiance des populations plutôt que le manque de disponibilité du vaccin qui fait du continent africain le moins vacciné contre le Covid du monde (30-35% contre 70% en Europe).


Dans les années 90, l’OMS était financée à 80% par les États membres et à 20% par des contributions volontaires. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée et les États préfèrent passer par des contributions volontaires, car ils peuvent décider de leurs attributions, selon le documentaire L’OMS dans les griffes des lobbyistes, diffusé sur Arte en 2017.

 


Dans cet opus, on y dénonce l’agenda d'entreprises privées qui influencent, voire manipulent, les choix de l’Organisation mondiale de la Santé. Ceci serait particulièrement illustré par le fiasco de la grippe porcine (H1N1) avec le Tamiflu de Roche. Mais pas que:


  • En 1959, l'OMS signe un accord de coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Celui-ci suscite des controverses, notamment concernant l'impact de la technologie nucléaire sur la santé humaine. Après l’usage de munitions à uranium appauvri par l’OTAN en 1999, au Kosovo et en Serbie, de nombreux experts ont cherché à alerter sur les conséquences sur la santé humaine (cancers, malformations). En 2001, le rapport OMS/AIEA a jugé les données «non concluantes» sans exclure des risques environnementaux ou sanitaires, tout en appelant à des études plus approfondies.




  • En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), rattaché à l’OMS, a classé le glyphosate comme «probablement cancérogène pour l’homme» (groupe 2A), s’appuyant sur des preuves limitées chez l’humain et suffisantes chez l’animal. L'influence de l'industrie agroalimentaire sur l'OMS, via la Fondation Gates, est documentée dans les reportages que nous avons pu consulter.



Tout pour les vaccins


Presque toutes les maladies dont souffrent les populations des pays les plus pauvres trouvent leur origine dans les conditions de vie sociales, économiques et environnementales. Les gens meurent de faim, mais heureusement, ils sont vaccinés! Et ce grâce à la Fondation Gates, qui affecte plus de la moitié de ses fonds au combat contre la polio, ce qui influence les priorités de l’OMS, explique-t-on dans le documentaire L’OMS dans les griffes des lobbyistes. Tandis que les conditions de vie des populations restent précaires et les structures sanitaires quasi inexistantes. On se focalise trop sur les maladies pour lesquelles il existe des médicaments ou des vaccins. Tandis que 2000 enfants meurent par jour à cause du manque d’eau potable.


Pour ce qui est de l'excellence scientifique, l'OMS a créé, en 2019, une Division des sciences, dans le cadre de sa grande transformation. Comme chacun sait, l'efficacité et la probité des mesures scientifiques promulguées par l'OMS durant la crise Covid sont fermement contestées, y compris par des médecins et des scientifiques.

 

4.     Les États-Unis ne sont plus le principal bailleur de fonds de l’OMS

 

Ici, il souligne un problème de conjugaison, les États-Unis n’étant plus le principal bailleur de fonds de l’OMS. Pour combler le manque du soutien américain, qui représentait, selon lui, 15 à 20% du budget, les États membres ont accepté une augmentation de 20% des contributions obligatoires. Le budget initialement prévu à 5,3 milliards USD a tout de même été réduit à 4,2 milliards USD suite à la prise en compte du retrait anticipé du financement américain.


Cette baisse de 21% entraîne des réductions budgétaires importantes pour toutes les régions, particulièrement en Afrique et au siège de Genève. Lors d’un événement de collecte de fonds, au moins 170 millions USD ont été promis, incluant 50 millions USD de la Chine, et de nouveaux bailleurs comme la Mongolie et le Cambodge. Mais, malgré les promesses, un manque à gagner de 1,5 milliard USD persiste, menaçant la programmation et les opérations de terrain.

 

5.     Il n’y aurait tout bonnement jamais eu de changement dans la position de l’OMS face à l’immunité collective. «Personne n’a jamais entendu parler d’un changement», affirme le porte-parole.

 

Jusqu’à novembre 2020, l’OMS affichait sur son site internet cette définition de l’immunité collective: il s’agit de «la protection indirecte contre une maladie infectieuse qui se produit lorsqu’une population est immunisée soit par la vaccination, soit par une immunité développée par une infection antérieure». 

 

Ensuite, la définition a été modifiée pour indiquer que «l'immunité collective», également connue sous le nom d'«immunité de population», est un concept utilisé pour la vaccination, dans lequel une population peut être protégée contre un certain virus si un seuil de vaccination est atteint.» 

 

Si c'est désormais la version actualisée de décembre 2020 que l'on retrouve en ligne, des captures d'écran de la définition précédente existent:


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Le média ABC10, basé en Californie, a mis ses fact-checkeurs sur le coup pour aboutir à la conclusion suivante: «Alors oui, l'OMS a modifié la définition de l'immunité collective sur l'une de ses pages de questions-réponses. Mais non, ce n'était pas un secret. Elle a expliqué pourquoi elle avait modifié la définition et l'a mentionné lors d'un point de presse. L'OMS affirme que les réponses et les définitions figurant sur cette page évolueront avec le temps. Et récemment, elle a rétabli sa définition initiale pour mieux expliquer pourquoi elle se concentre désormais sur la vaccination pour l'immunité collective.»

 

6.     L’affirmation selon laquelle l’OMS aurait modifié sa définition de l’immunité collective après la publication de la Déclaration de Great Barrington serait erronée

 

La Déclaration de Great Barrington, initiée par Jay Bhattacharya, Martin Kulldorff et Sunetra Gupta, a été signée le 4 octobre 2020. Celle-ci plaidait pour l'acquisition de l'immunité naturelle, en évitant les mesures liberticides, tout en protégeant les personnes les plus à risques.

 

Interrogé sur la stratégie d’immunité collective acquise, Tedros l’a qualifiée de «contraire à l’éthique» lors d’un point presse tenu le 12 octobre, soit un peu plus d’une semaine après la signature de la déclaration. Il disait alors: «L'immunité collective est obtenue en protégeant les gens d'un virus, et non en les y exposant. Jamais dans l'histoire de la santé publique l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie de réponse à une épidémie, et encore moins à une pandémie.»

 

Selon les éléments que nous avons trouvés, comme indiqué au point précédent, c’est le 13 novembre que la modification du site internet est intervenue. Après la publication de la Déclaration et alors que Tedros était au courant de son existence. S’il n’est effectivement pas possible d’établir un lien de causalité à 100% entre les deux événements, la temporalité interroge suffisamment pour ne pas qualifier Jay Bhattacharya de menteur lorsqu’il évoque ce lien.

 

7.     Il serait faux de dire que la confiance des populations dans l’OMS est rompue

 

Pour étayer ses propos, notre interlocuteur nous renvoie au Edelman Trust Barometer de 2023. Un cabinet de communication payé pour défendre l’image d’entreprises et de gouvernements. En creusant un peu, on s'aperçoit que l’étude se concentre surtout sur des pays développés ou émergents, avec des classes sociales connectées. Les populations pauvres ou rurales y sont sous-représentées.


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En termes de confiance de la population, l'OMS arrive juste avant l'ONU et l'Union européenne selon les chiffres de 2023. © Edelman Trust Barometer

Il est cependant intéressant de noter que, dans les rapports 2024 et 2025, la mention de l'OMS a disparu. Dans le rapport 2025 sur la santé, on observe une perte globale de confiance dans les institutions de santé (gouvernements, médias, ONGs, entreprises), mais aucune donnée spécifique pour l’OMS.

11 comentarios


alain Marsura
alain Marsura
il y a 2 jours

enfin du vrai journalisme!

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henrigendre
il y a 3 jours

Globalement, je m’associe à l’analyse de L’Impertinent et aux commentaires qu’elle a suscités. En complément, je rappelle que selon le rapport final du 21 juin 2023 du Conseil fédéral relatif à la « crise «  Covid, les coûts du secteur santé supportés par la Confédération se sont élévés à environ CHF 5 milliards et ceux suppportés par les cantons entre CHF 2,3 et 2,9 milliards, sans compter les aides aux entreprises. Et que dire des avanies que nous avons subies dans nos familles, dans le monde du travail, dans nos activités sociales du chef de mesures inefficaces, absurdes et gravement dommageables ( vaccination de masse avec un produit admis provisoirement à la vente par Swissmedic sans avoir été testé selon la…

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Lou24
il y a 3 jours

Excellent article, encore une fois, BRAVO! et merci de votre courage.

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luc4
il y a 4 jours

L'OMS est le bras armé de big pharma et de ses propriétaires milliardaires pour se faire un max de $, et ceci peu importe que les injections soient dangereuses et inefficaces !

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Miembro desconocido
il y a 4 jours

Merci Amèle, encore un superbe article qui prouve votre professionnalisme dans ce monde où il n'y a pratiquement plus personne de crédible!


Je rappelle en plus que l'OMS avait modifié la définition du mot 'vaccin' pour pouvoir ainsi nommer les injections géniques qui se sont révélées extrêmement peu sûres et inefficaces...


1984 c'est tout récent!

Michel Henry

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