Ingénierie sociale au service du lavage de cerveau
- Dr Philippe Saegesser
- 13 avr.
- 7 min de lecture

Suite de la première chronique: Science et médecine à la croisée des chemins
Pourquoi, cinq années après le début de la crise, durant lesquelles se sont succédé des prises de position critiques de scientifiques de renoms et respectés, appuyés par une abondante littérature issus de multiples sources; après tant d’analyses et de révélations qui donnent une lecture radicalement différente, la représentation du Covid dans la population reste encore majoritairement figé sur la version originelle que nous a présenté les autorités?
Occulter des informations critiques d’un côté tout en renforçant le narratif officiel au moyen de méthodes de manipulation psychologique offre la garantie que la population restera ignorante de ce qui se passe réellement. Telle est la recette principale et simple pour maintenir la population dans l’ignorance.
«Savoir c’est se souvenir» disait Aristote! Faut-il encore que le souvenir repose sur la vérité et non sur une représentation construite de l’histoire et de la réalité. «Croire à l’histoire officielle, c'est croire des criminels sur parole» disait aussi Simone Weil. Excepté pour une minorité d’entre nous qui ont malheureusement vécu cette crise dans leur chair, ce qui fonde plus généralement le jugement d’une population repose sur ce qui a été présenté comme réel.
L’opinion se construit davantage par la façon d’informer que par l’information elle-même. Par la manière de saturer l’espace médiatique avec un flot continu de communications, d’images, de déclarations péremptoires favorisant une vision univoque, dans un contexte où, parallèlement, s’entretient une confusion qui empêche toute réflexion critique ou réponse structurée.
«Vérité illusoire» et hypnose de masse
Selon le phénomène psychologique appelé «vérité illusoire», nous avons tendance à croire une information lorsqu’elle est entendue et répétée plusieurs fois. Selon Annah Arendt, les régimes totalitaires prennent un pouvoir total sur les individus en les arrosant d’un déluge d’informations contradictoires et incohérentes, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus aucun moyen de savoir où se trouve la vérité. Ceci afin de les décourager d’essayer de comprendre. Désarçonnée, la personne entre alors dans un état hypnotique qui dissocie la part de conscience habituellement construite de manière rationnelle et critique pour adhérer à celle induite par une information reçue dans ces conditions extrêmes.
La réceptivité à l’état hypnotique résulte également du crédit accordé à ceux qui sont identifiés comme étant digne de confiance et par le besoin de protection venant de ceux qui l’incarnent. En l’occurrence, ce furent les autorités politiques, scientifiques et médicales relayées par les acteurs de la communication. Dans ce contexte particulier, ceux qui s’essaient à la critique sont stigmatisés, catalogués et finalement exclus.
En temps normal, nous croyons ce que nous voyons, l’hypnose de masse nous incline à considérer comme vrai ce qu’on nous donne à voir. Ce que nous avons expérimenté durant la crise de 2020 et continuons à subir est lié à l’exploitation délibérée et construite utilisant des processus psychologiques liés aux sciences cognitives. Tels que le révèlent les travaux de Stanley Milgram ou de Solomon Asch. Ils mettent en évidence comment influencer la perception de l’information, comment réduire la capacité à la résistance intellectuelle qui permet habituellement à un individu d’échapper à la soumission et au conformisme. Lesquels exigent de fermer les yeux sur les failles du récit, de le soutenir et d’obéir aux injonctions.
Rester dans la conviction que l’annonce initiale correspond à la réalité vous fera penser que les autorités sont dignes de confiance, qu’elles ont fait ce qu’elles ont pu dans les circonstances. Que l’épidémie Covid est une crise sanitaire grave d’une durée limitée, qu’il n’est ni utile ni nécessaire de reprendre le sujet, et que tout est revenu à la normale. Rien de tout cela n’est exact!
Quand le faux devient vrai
L’ensemble des solides informations croisées et sourcées que vous auriez pu glaner en faisant vos recherches durant les années écoulées vous auraient dit que: le taux de mortalité de la maladie Covid est de l’ordre d’une forte épidémie de grippe, comme celle de 2015 par exemple. Que le virus n’a donc pas présenté de menace pour l’humanité. Que les mesures exceptionnelles et liberticides n’étaient ni scientifiquement justifiées, ni proportionnées. Qu’elles ont, au contraire, été préjudiciables en aggravant les inégalités dans un transfert de richesse au profit des grandes fortunes et des groupes d’entreprises multinationales. Que le confinement général était absurde, hautement préjudiciable et qu’il n’a même jamais fait partie du plan pandémie de l’OMS. Que les mesures sociales ont fortement impacté économiquement et psychologiquement des catégories de la population qui ne prenaient aucun risque face à l’infection. Que les indicateurs anxiogènes présentés pour informer de l’évolution de l’épidémie étaient frauduleux. Que la science a subi des ingérences et pressions politiques. Que des traitements possibles existent, qu’ils ont été censurés pour promouvoir des procédés préventifs non éprouvés, largement inefficace et dont la dangerosité ne cesse d’être démontrée. Que ces injections préventives n’empêchent ni l’infection, ni d’éviter de la transmettre. Que certains médecins et scientifiques compétents et reconnus, parfois de renommée internationale, ont été attaqués, marginalisés, censurés, voire sanctionnés pour avoir contesté les discours officiels, etc.
Cette part d’information qui ne vous a pas atteint vous aurait dit l’exact contraire de la version officielle sur laquelle vous avez construit vos convictions… et votre tranquillité. Le fossé s’est creusé entre vous et la réalité. Il n’est pas trop tard pour le combler!
L’éthique médicale et scientifique est le cadre moral dont la recherche a besoin pour en garantir la vertu
Les atteintes aux dispositions qui cadrent et garantissent le maintien d’une éthique de la science et d’une médecine en conscience nous renvoient au triste procès de Nuremberg d’où a découlé le respect des droits humains fondamentaux, des droits des patients, des principes qui guident l’exercice d’une médecine libre et indépendante et d’une science ouverte au débat et en conscience. Ce sont en particulier:
Le droit de disposer librement de soi et le droit à l’intégrité corporelle
L’obligation d’obtenir le libre consentement du patient pour toute procédure qui porte atteinte à son intégrité corporelle
Le droit du patient de disposer d’informations complètes pour qu’il soit en mesure, ensuite, de donner son accord.
Le principe de précautions qui justifie de surseoir à un procédé préventif dont on ne connait pas le rapport entre le risque et le bénéfice
S’ajoute la nécessité de préserver la libre expression et un débat scientifique permanent, ouvert et loyal
Le déni. Quand les faits détruisent vos convictions profondes
Si l’angoisse et la panique figent et tétanisent, le déni rend aveugle, sourd et muet. Le déni est un instrument redoutablement efficace pour des systèmes totalitaires. Se mentir à soi-même pour se cacher d’une réalité qui n’est pas acceptable est un réflexe de défense redoutable. Ce n’est plus d’arguments dont il est question, mais d’un blocage qui protège.
La dissonance cognitive qui en est l’origine désigne une situation dans laquelle une personne ressent un inconfort mental si important qu’elle l’empêche de prendre conscience de la réalité, en particulier lorsque cette personne est confrontée à une vérité qui remet en question ses croyances profondes sur lesquelles elle s’est bâtie une identité, une position sociale, un équilibre personnel ou/et affectif.
Accepter un mensonge qui arrange plutôt qu’une vérité qui dérange
Plutôt que d’accepter la réalité, la personne va alors, soit l’ignorer, soit la minimiser, soit la déformer pour se préserver et conserver son équilibre et sa vision du monde. Ce mécanisme de protection psychologique se manifeste avec d’autant plus de force lorsqu’il est associé à un risque de violente exclusion du groupe ou à la marginalisation. Accepter un mensonge qui arrange plutôt qu’une vérité qui dérange peut-être un moyen de survivre à un système totalitaire. Les abus observés dans le cadre de certains systèmes politiques autoritaires ou contextes familiaux sont truffés d’exemples dans lesquels les personnes ne sont plus capables de prendre conscience de la réalité factuelle.
Plutôt que d’admettre une vérité intenable et insupportable, les victimes de ce genre de dysfonctionnement se réfugient dans un type de déni d’autant plus ancré qu’il n’est pas ou peu conscientisé. Ce réflexe, qui permet de se protéger psychologiquement d’un traumatisme psychologique et des risques d’une marginalisation, voire d’une exclusion, génère, lorsqu’il est collectif, une société dystopique. La société toute entière est alors prise au piège. Le piège psychologique de l’orgueil ou de la culpabilité permet de transformer les dupés ou coupables en «gardiens du dogme» en les plaçant dans une position où elles sont obligées de se mentir à elles-mêmes pour maintenir leur équilibre psychique.
Les personnes qui en sont victimes peuvent alors devenir les plus ardents défenseurs d’un mensonge qui a la vertu de les épargner d’une réalité insoutenable, dans un sinistre et mortifère jeu de dupe où le mensonge remplace progressivement la vérité. Tels sont les principes qui permettent l’instauration des régimes totalitaires.
«Ils savent qu’ils mentent, nous savons qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent et ils continuent à mentir»
A. Soljenitsyne
Lorsque le déni se substitue au débat, le mensonge devient vérité
Tel est le danger actuel auquel nous sommes collectivement confrontés. Ne pas prendre la mesure de la gravité des atteintes aux droits fondamentaux et aux principes d’une médecine libre et respectueuse de la dignité humaine crée les conditions favorables aux abus. Le lit des pires exactions générées par des régimes totalitaires pourtant réalisées au nom du bien et de la vertu («c’est pour votre bien que nous allons vous supprimer vos droits»). Sans prise de conscience et réaction collective, l’avenir risque de s’assombrir de nouveau.
À une époque de progrès technologiques rapides, de découvertes et d’innovations scientifiques constantes générant des profits potentiels colossaux, il est crucial de maintenir un cadre éthique dans les domaines de la biotechnologie, de l’intelligence artificielle et de la manipulation génétique. Face à ces enjeux, il ne suffit pas de se demander ce que l’on peut faire, mais avant tout ce que l’on doit faire.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Cette célèbre citation de F. Rabelais qui m’a accompagné durant toute ma vie de médecin nous rappelle que la science médicale et la quête du savoir doivent être accompagnées d’une conscience morale. La science, lorsqu’elle est guidée par des principes éthiques, peut être une force extraordinaire pour le bien. En revanche, sans une réflexion sur ses implications et ses conséquences, elle peut devenir une source de destruction. Il est essentiel de cultiver une science responsable, qui respecte la dignité humaine et œuvre pour le progrès véritable de l’humanité.
En faisant l’impasse sur le respect du droit et de l’éthique médicale et en flouant les règles qui garantissent l’innocuité des produits médicaux, nous ouvrons la boîte de Pandore à de nouvelles dérives. Après les injections à ARNm, que de nombreux scientifiques et médecins demandent d'arrêter immédiatement, l’autorisation des injections à ARNm autoamplifiant sonne comme une provocation. Les autorisations vont pourtant bon train dans les pays où la santé est devenue un business.
La population n’est plus le consommateur qui garde sa liberté individuelle, mais le produit d’un marchandage entre le pouvoir qui l’achète par procuration avec nos deniers et en notre nom à tous, et le producteur qui le vend au bénéfice de ses actionnaires. Ainsi, ce tour de passe-passe utilise votre argent pour faire prospérer des multinationales qui se servent de vous pour s’enrichir davantage et vous asservir.
«La décadence d’une société commence quand l’homme se demande: que va-t-il m’arriver? au lieu de se demander «que puis-je faire?»
Denis de Rougemont
Merci pour cet article très clair.
Cette connrie19 a été créé par des personnes sans scrupules qui ne pensent qu'a LEUR profit! Ils n'en ont rien a foutre de la populasse qu'ils veulent réduire... N'est ce pas Mr Bill Gates??? Depuis le début j'ai vu le poteau rose! Pendant cette période, je ne regardais QUE la réinfosphère "complotiste" qui apparemment ont eu raison! Pas de tests, pas de génothérapie pour moi merci! Surtout que j'ai déjà vécu cela avec le vaccin contre la variole des années 70 qui a ruiné ma vie! Pas de deuxième fois! D'ailleurs j'ai envoyé sur les roses l'OSFP et l'OMSS en leur disant en bref que je les emmerdais et que je ne les écoutait pas!
160 000 morts du COVID contre 16000 de la grippe ???
Ce sont les données officielles.