Amèle Debey

janv. 281 Min

Un citoyen suisse aurait rejoint Israël dans la guerre au Proche-Orient

Un Suisse serait parti faire la guerre aux côtés d’Israël, si on en croit les soupçons de la justice militaire. Son identité est en train d’être vérifiée.
 

© Pixabay

Comme dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie, la justice suisse compte bien punir les combattants qui rejoignent la guerre au Proche-Orient. Ce serait le cas d’une personne qui a déclaré être de nationalité suisse dans une vidéo. Son identité est en cours de vérification par la justice militaire, qui s’est exprimée par le biais de son porte-parole:

 

«Une personne est soupçonnée d’être partie en Israël pour y combattre», confirme-t-on. Sa confession n’est pas connue et son identité doit être vérifiée.

 

Le service militaire étranger étant poursuivi d’office, une enquête va être ouverte dans le cadre de la procédure, afin de faire la lumière sur la situation.

 

«Il n’y a aucune différence de traitement entre le civil parti en Israël et ceux partis en Ukraine, car l’article 94 du code pénal militaire ne fait pas de distinction de conflit, de personnes ou de lieu», explique encore le porte-parole. Ces personnes risquent une peine de privation de liberté de trois ans, plus une peine pécuniaire.

 

Il y a actuellement dix procédures en cours contre des combattants suisses partis se battre en Ukraine, nous a confirmé cet officiel.

 

En 2022, la RTS relatait dans un article que «chaque année, des Suisses s’engagent dans l’armée française (légion étrangère française), souvent sans avoir de problème avec la justice». Aujoutant: «Lors du conflit en Irak et en Syrie, les combattants suisses dans les deux camps n’ont eu à leur retour généralement que des peines légères, sans aucun jour de prison.»

    5056
    5