Amèle Debey

20 mars 202213 Min

«La prochaine crise de santé publique sera liée aux effets secondaires du vaccin»

Mis à jour : 24 mars 2022

Médecin généraliste autrichien installé en Suisse, Klaus Schustereder dirigeait une clinique privée veveysanne jusqu’à fin 2021. Jusqu’à ce qu’on lui mette des bâtons dans les roues dans le traitement ambulatoire de ses patients Covid. Fort de solides connaissances dans les maladies tropicales et infectieuses grâce à une longue expérience en Centrafrique, le praticien met son expertise au service d’un nouveau paradigme médical qu’il estime plus nécessaire que jamais.

© Physis Foundation

Amèle Debey, pour L’Impertinent: Pourquoi avoir décidé de quitter le centre médical que vous dirigiez jusqu’en octobre dernier sur la Riviera?

Dr Klaus Schustereder: Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, il devenait très compliqué de prendre soin des patients correctement. Les directives des autorités de santé publique à propos de ce qu’il fallait faire ou non étaient claires, en dépit de l’éthique et même de la science. Il devenait compliqué de prescrire certaines molécules comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, ce que j’avais fait avec succès jusque-là.

Rien que pour l’année 2021, de janvier à fin octobre, nous avons testé 30'000 personnes et soigné toutes celles qui avaient des symptômes avec des traitements précoces. Moins de dix de ces patients ont nécessité une hospitalisation.

Quelle a été la réaction des autorités? A-t-on cherché à vous empêcher d’utiliser ces traitements?

Jusqu’à fin septembre, le médecin cantonal nous permettait de prescrire de l’ivermectine pour autant que nous ayons un consentement écrit du patient. Cela n’a pas posé de problème, nous avons mis au point un formulaire à signer avec notre avocat. Mais ensuite, le problème s’est posé au stade du retrait des traitements en pharmacie.

Les pharmaciens étant contrôlés par le pharmacien cantonal, beaucoup d’entre eux refusaient de vendre le médicament car cela devenait trop compliqué pour eux de respecter la paperasse. Il régnait une sorte de stigmatisation et de peur que cela puisse leur amener des problèmes. Ce qui a conduit certains médecins à éviter de prescrire quoi que ce soit qui puisse leur compliquer la vie. Ce qui n’est évidemment pas éthique.

«Aux Etats-Unis, ils ont pu éviter 85% des hospitalisations grâce aux traitements précoces»

J’ai osé prescrire l’ivermectine et l’hydroxychloroquine parce que ce sont des molécules que j’utilisais tous les jours lorsque je vivais en Afrique. Elles me sont familières, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. D’autres sont plus hésitants, même avec l’hydroxychloroquine qui est pourtant bien connue car utilisée contre les maladies auto-immunes en Occident, à un dosage similaire à celui que nécessitait un traitement contre le Covid.

Toute la paranoïa autour des dangers de l’hydroxychloroquine et de ses prétendus effets secondaires cardio-vasculaires a clairement été induite par les médias.

C’est donc pour cela que vous avez décidé de partir?

La clinique m’appartenait à 50%, j’en étais le directeur médical. Mon associé s’est inquiété de mes positions autour du Covid, car elles différenciaient du narratif officiel promulgué par les médias. Ce qui a développé une tension croissante. J’ai donc décidé de vendre mes parts et de m’en aller, puisque les autorités de santé publique surveillaient de plus en plus ce que nous faisions et que je ne voulais pas représenter une menace pour l’entreprise.

Dès que vous avez une vision différente de cette affaire et que vous l’exprimez, cela peut devenir un véritable challenge pour votre startup.

On aurait pourtant pu voir tout cela comme une opportunité. Continuer à prescrire dans le cadre d’un projet pilote qui aurait démontré statistiquement que les patients traités précocement sont moins susceptibles d’atterrir à l’hôpital. Cela aurait pu être un modèle fantastique pour d’autres entités. Aux Etats-Unis, par exemple, ils ont pu éviter 85% des hospitalisations grâce aux traitements précoces.

Donc d’un côté on «interdisait» ces molécules par manque de preuves de leur efficacité, mais de l’autre on empêchait ces preuves d’être apportées? Comment expliquer cela?

Tout d’abord, les médecins ne sont pas de grands adeptes de la prise de risques. C’est ainsi qu’ils sont formés. Ma situation est différente car, après toutes ces années passées en Afrique, on apprend à prendre des risques. De façon intelligente, bien sûr, en évaluant la balance bénéfices-risques.

A l’arrivée du Covid, on nous a dit qu’il n’existait pas de traitement et qu’il fallait utiliser du paracétamol qui fait baisser la fièvre, tout en supprimant un important mécanisme de défense du corps. Il permet de se sentir mieux au début, mais cela empire dans un second temps. C’est pourquoi l’état de santé de beaucoup de gens s’aggravait subitement, lorsqu’ils étaient en train de décompenser sur un plan respiratoire, pour finir aux urgences ensuite.

J’ai essayé d’initier quelque chose avec Unisanté et l’Hôpital Riviera-Chablais. Un de leurs médecins a été très courageux et nous avons collaboré de façon régulière pour essayer de mettre au point une solution pérenne. J’ai également essayé de coordonner quelque chose à l’international avec le comité de recherche sur l’ivermectine. Au bout du compte, Unisanté a refusé.

Pourquoi?

Lorsque j’ai organisé la réunion Zoom entre les spécialistes à Londres, ceux de Lausanne et moi à Vevey, j’ai commencé par parler de la fondation que j’ai créée en 2004 pour la recherche dans le canton de Vaud et en Afrique. J’ai expliqué que nous pouvions mettre à disposition les fonds nécessaires par le biais de cette fondation pour financer un essai clinique. Tout le monde semblait enthousiaste. Les collègues du CHUV ont dit qu’ils devaient demander l’autorisation à la Task force cantonale, ce qui ne m’a pas posé de problème.


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Nous avons attendu quatre, cinq, six semaines. Au bout du compte ils nous ont répondu qu’ils ne pouvaient pas s’impliquer par manque d’argent. J’ai répondu que ce n’était pas la question, puisque je proposais une solution de financement. Je crois donc qu’ils ne voulaient tout simplement pas le faire.

Savez-vous pourquoi?

Cela n’a aucun sens. Mis à part le fait que le vaccin était déjà à l’étude et qu’il ne peut pas bénéficier d’une autorisation urgente de mise sur le marché s’il existe d’autres traitements efficaces.

A quel moment vous êtes-vous dit que quelque chose clochait dans notre façon de gérer la pandémie?

Dès le début. J’avais vu, comme tout le monde, les images d’Italie. J’attendais donc de voir le type de patients que nous allions avoir. Mais en mars, puis avril, nous n’avons pas vu de patients Covid. Ils étaient très rares. Notamment parce qu’on a dit aux gens de rester chez eux. Les autorités politiques, la santé publique, souhaitaient fermer les cabinets médicaux. C’était la stratégie. Pareil pour la seconde vague. L’idée était de garder uniquement les hôpitaux et les permanences. Il était trop dangereux – paraît-il – de se rendre chez le médecin. Alors on a confiné tout le monde.

On sait désormais que les effets négatifs de ces confinements ont été supérieurs à leurs intérêts. Ils n’ont pas été utiles.

«Cela fait au moins 50 ans que la médecine traditionnelle est insatisfaisante»

Nous étions dans la contradiction la plus totale: lorsque l’on est médecin, le but est de voir des patients. Mon but était de voir le plus de patients possible, parce que j’en apprends davantage à chaque fois. En particulier lorsqu’il s’agit d’une maladie nouvelle. Pour étudier une maladie, il faut voir des patients, lire la littérature médicale et échanger avec ses collègues. Comment les médecins peuvent-ils apprendre à connaître la maladie si on les empêche de voir les patients? Comment peuvent-ils mettre au point un système efficace de traitement? Ça n’a aucun sens.

J’ai donc été très sceptique dès le début face à cette stratégie.

En quoi cette crise démontre-t-elle la nécessité d’un nouveau paradigme médical?

Je crois que ce besoin n’est pas nouveau. Cela fait au moins 50 ans que la médecine traditionnelle est insatisfaisante pour bien des patients et notamment ceux qui souffrent de maladies chroniques. Le traitement des maladies chroniques se résume à faire disparaître les symptômes. Pas à guérir.

Nous avons ces deux catégories: maladie aiguë et chronique. Puis également les maladies psychologiques et psychosomatiques. En termes de guérison, on ne peut pas séparer les niveaux aigus des niveaux chroniques, ni le psychologique du somatique, c’est pourtant ce qu’on fait. On nous enseigne, dès l’université, à appréhender les choses d’une perspective réductrice.

Cette méthode a des avantages, en particulier dans des situations d’urgence où elle est très efficace, car il s’agit de trouver ce qui ne va pas le plus vite possible. C’est donc une bonne approche dans ce cas. Mais lorsqu’il s’agit des maladies auto-immunes ou de la peau, par exemple, les patients souffrent également sur un plan psychologique. La guérison devrait donc se traduire par une amélioration à tous les niveaux.

Les gens se sont donc progressivement rendu compte que l’approche et le système médical conventionnel n’étaient pas très efficaces. C’est pourquoi la naturopathie, l’acupuncture et l’homéopathie, notamment, sont devenues si populaires.

«Les médecins ont de plus en plus peur des problèmes juridiques»

Le Covid a rendu tout cela encore plus clair. Pour faire ce métier, il faut être prêt à prendre des risques. Une prise de sang peut nous amener à prélever un séropositif. C’est une possibilité. Au siècle dernier, la maladie la plus courante dans la profession était l’hépatite.

Car les médecins s’infectaient lors d’opérations. Prendre des risques fait partie de notre profession et devrait également faire partie de notre attitude. Mais c’est un état d’esprit peu courant en Occident.

Notamment parce que les médecins ont de plus en plus peur des problèmes juridiques. Des plaintes des patients ou de leur famille. L’exemple le plus flagrant est étasunien. Ils ont tellement peur de l’erreur qu’ils ne voient presque plus les patients. En particulier s’ils ont un test PCR positif.

Mais qu’est-ce que ça veut dire? Un test positif ne signifie pas être contagieux. Cette campagne de testing, en particulier chez les gens sains, n’a pas beaucoup de sens. Il faut tester les personnes avec des symptômes.

Vous voulez dire que les gens asymptomatiques ne sont pas contagieux?

Non. On le sait désormais. Un rhume ou une gorge qui gratte peut signifier qu’on peut transmettre le virus. Mais lorsque l’on va parfaitement bien, on n’est pas contagieux.

Cependant, l’idée que tout le monde pouvait l’être à son insu était très présente. Les centres de tests étaient pris d’assaut car les gens étaient très consciencieux et voulaient s’assurer de ne pas représenter un danger pour autrui. En particulier en Suisse. C’était très touchant et tout aussi étonnant pour moi. L’idée qui flottait dans l’air était que «si je vois mes grands-parents et qu’ils meurent, je suis responsable».

A-t-on utilisé l’altruisme de la population contre elle-même?

Je pense que c’est bien d’être consciencieux, mais lorsque cela devient abusif, il y a un problème. D’autant que les personnes âgées ont souffert d’isolement. La vie est faite d’équilibre. C’est une aventure risquée.

Vous dites que nous avons besoin de développer une nouvelle compréhension de la vie et de la guérison. Pouvez-vous l’expliquer?

Nous avons besoin d’acquérir une meilleure compréhension de ce qu’est la vie et de ce qu’elle n’est pas. On continue à faire croire aux docteurs que le corps est une machine. Ce concept vient de Descartes. On aime à penser qu’on comprend le fonctionnement du corps.

Mais il y a énormément de choses qui nous échappent, comme la conscience par exemple.

Lorsqu’on traite les gens avec certaines approches efficaces, il survient un changement de conscience. On peut le décrire mais on a du mal à le comprendre. Tout comme l’eau. Qui est bien plus complexe qu’on le croit. Elle peut détenir des informations.

La véritable guérison passe toujours par une modification de la conscience. A l’arrivée du Covid, l’émotion dominante était la peur. Comment se fait-il que nous ayons été aussi paralysés par un virus dont la létalité est aussi faible?

Bien sûr, les médias ont joué un grand rôle là-dedans, vous le savez mieux que personne en tant que journaliste. Le nombre de mensonges publiés est indécent.

C’est pourquoi il m’a paru nécessaire de créer L’Impertinent.

Oui et c’est vraiment génial. Nous avons besoin de plus d’initiatives comme celle-ci.

Votre rôle, en tant que journaliste – je ne vous apprends rien – est de rechercher la vérité. Or, les mensonges accumulés ont terrorisé la population. J’ai vu des gens avec plusieurs masques sur le visage, plusieurs paires de gants, plus encore une visière. Effrayés à mort. Pourquoi?

Si nous étions une société véritablement évoluée, nous ne serions pas aussi craintifs.

Le Covid est-il un problème de riche? Car on a surtout vu les pays occidentaux réagir avec le plus de démesure et de peur.

C’est une bonne question. J’étais justement en Centrafrique le mois dernier et personne ne parle de Covid là-bas. Les seuls endroits où on peut croiser des gens masqués sont les bâtiments administratifs. Ils imitent les Occidentaux. Mais dans la vie de tous les jours, on ne voit pas de masques, à part dans les endroits les plus poussiéreux.

Le Covid existe, les morts aussi, mais nous devrions traiter les malades le plus vite possible. Encore une fois, 85% des hospitalisations auraient pu être évitées.

L’espérance de vie est de 80 ans en moyenne en Europe. C’est la moitié en Afrique. Beaucoup d’enfants meurent tous les jours un peu partout. En Occident, nous sommes dans le déni vis-à-vis de la mort car nous ne la voyons pas souvent. En Afrique, elle est partout.


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Si nous souhaitons vivre intensément, nous devons être courageux. Et ce n’est pas ce que nous sommes en Occident. Nous sommes anxieux en permanence, alors que nous avons un toit, de l’électricité, des ressources, l’éducation, tout. Et qu’est-ce qu’on en fait? Qu’en fait le monde médical?

Ce que j’essaie de dire c’est que le Covid a mis en lumière le fait que les médecins s’éloignent de leurs patients. Il n’y a plus d’humains, mais des cas, de la data. L’individu n’est plus ce qui compte. Le fondement de la médecine est d’interagir avec les gens, même si les malades ne sont pas toujours une sinécure.

Vous écrivez également que le monde médical occidental est paralysé. Que voulez-vous dire par là?

Nous devrions davantage faire confiance à nos mains, nos oreilles et nos yeux. A ce que nous voyons et entendons. Les observations cliniques sont capitales. C’est l’expérience la plus enrichissante, la plus nécessaire. Si on veut gagner un combat, on doit monter sur le ring. Donc lorsqu’on essaie de nous inculquer qu’il est trop dangereux de voir nos patients, quelque chose cloche fondamentalement. C’est là que je vois une paralysie.

Nous devrions encourager les médecins à observer autant que possible, pour ensuite rapporter le fruit de leurs observations aux autorités compétentes. Il devrait y avoir une collaboration tactique entre les autorités et les praticiens. Or, actuellement, nous avons des institutions académiques comme le CHUV et les HUG qui font les recherches, donnent les directives, mais ne gèrent que 5% de ce qu’il se passe dans le pays, sur le plan médical. Tout le reste est réparti un peu partout.

Bien sûr, ils ont des chercheurs renommés, mais l’étendue des connaissances que l’on accumule dans un cabinet, en étant en contact avec les patients, est immense. On ne devrait pas la négliger. C’est pourtant ce qu’on a fait durant la crise Covid.

Les médecins sont devenus des genres d’ingénieurs théoriques de data… ?

Exactement. Nous avons connu des pandémies dévastatrices par le passé et c’est encore le cas dans certaines régions d’Afrique. Mais personne n’en parle. Nous avons de graves problèmes de santé publique, tels que le traumatisme de guerre. Environ 1,5 milliard de personnes sont traumatisées par la guerre. On parle désormais de l’Ukraine parce que c’est tout près, que cela pourrait nous toucher, mais beaucoup de pays sont en guerre dans l’indifférence générale.

La santé est directement corrélée avec le combat pour ses droits et sa liberté d’expression, selon vous. C’est pourtant difficile psychologiquement.

Toutes les expériences difficiles que nous vivons nous permettent de nous construire. On se développe grâce aux challenges. En sortant de notre zone de confort. On le voit bien dans les pays pauvres. Les gens doivent impérativement faire un effort pour survivre. En Occident, on a un peu perdu cette capacité à se développer, car on a beaucoup moins besoin de faire des efforts.

La question est: qu’y a-t-il à attendre d’un individu hyperdéveloppé? D’une personne mature? De se taire et de ne pas réagir quand quelque chose est fondamentalement problématique? Ou alors de faire entendre sa voix et d’exprimer son désaccord?

Lorsque l’on est en bonne santé et que l’on passe par un procédé de guérison, on réalise que ce que l’on fait à nous-mêmes, à notre environnement, à la nature, à notre famille est important. A partir du moment où cette connexion avec nous-mêmes se fait, la véritable guérison entre en jeu.

«Il était très difficile d’avoir une conversation avec la plupart des médecins»

Certaines personnes appellent cela la spiritualité. Ce n’est pas un mot que j’utilise beaucoup, mais je sais ce qu’il signifie: un plus haut niveau de conscience. Certaines personnes se sont dit que si elles ne réagissaient pas, leur famille, leurs proches et elles-mêmes pouvaient en pâtir. Se révolter est devenu un besoin. Affirmer son désaccord et initier la discussion.

Au moment de l’arrivée du Covid, il était très difficile d’avoir une conversation avec la plupart des médecins, qui n’étaient pas prêts à en parler. Je leur ai dit qu’il ne s’agissait pas pour moi d’avoir raison, mais d’apporter mon expertise et mes observations pour les mêler aux leurs afin de développer une stratégie d’entraide. La majorité des docteurs ont refusé d’entrer en matière, répondant: «De toute façon on va faire ce que dit le CHUV».

Il y a eu des moments où, apprenant que certaines permanences et cliniques prescrivaient de l’ivermectine, nous recevions des appels de médecins du CHUV qui souhaitaient nous envoyer leurs patients, car eux n’avaient pas le droit de prescrire le traitement. Il y a vraiment quelque chose qui cloche.

D’après ce que j’ai compris, les employés de ces institutions subissent une pression énorme pour ne pas dévier de la voie officielle?

Beaucoup de professionnels de la santé, y compris au CHUV, sont sceptiques concernant les mesures prises, dont la vaccination. Et il y a de quoi l’être! C’est d’ailleurs notre rôle en tant que médecin de questionner les choses. Nous ne devrions pas nous contenter d’exécuter les ordres, mais nous forcer à réfléchir.

Prenez l’exemple de la vaccination. Lorsqu’elle a été possible, il s’est agi de savoir qui allait s’en occuper. Pour beaucoup d’endroits, les ressources humaines n’étaient pas suffisantes. Puis vint la question du cadre juridique: qui sera tenu pour responsable en cas d’effets secondaires? En tant que médecin, responsable de l’injection, je n’étais pas prêt à assumer ce risque car un procès comme celui-ci pourrait ruiner mon entreprise.

On nous demandait de prendre énormément de risques avec un produit qui est toujours en phase trois (expérimentale, ndlr). Tout le monde disait «il faut vacciner, il faut vacciner!». Très bien, mais pas chez moi. Faites-le ailleurs. Cette impulsion vers la vaccination obligatoire est absurde si on tient compte de l’immunité naturelle. Il y a désormais 400 articles publiés qui statuent du fait que l’immunité naturelle est supérieure à l’immunité vaccinale.

Pensez-vous que la prochaine crise de santé publique à laquelle nous allons devoir faire face sera liée aux effets secondaires des vaccins?

Oui, absolument. Je pense que les vaccins ont pu aider certaines personnes, notamment au tout début avec le premier variant, mais l’efficacité a été massivement réduite et nous ne connaissons toujours pas les effets du vaccin à long terme.

Selon la VAERS américaine et Eudravigileance en Europe, les effets secondaires sont très importants. On en rapporte un nombre jamais vu jusqu’ici. On estime qu’il y a environ 20'000 morts à cause de la vaccination pour l’instant. C’est énorme! Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car nous savons que moins de 10% des effets secondaires sont rapportés. Dans le groupe d’âge des 20 à 60 ans, la mortalité a augmenté. On le voit également au Royaume-Uni. Nous n’avons pas encore pris toute la mesure de ce qui s’apprête à nous arriver. Avec des autorités de santé publique dans le déni le plus complet.

J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec certains représentants de ces autorités et j’ai eu le sentiment qu’ils étaient totalement déconnectés de la réalité. Ce ne sont pas de mauvaises personnes, je suis persuadé qu’ils ont les meilleures intentions du monde, mais une telle déconnexion peut impliquer un très grave effet boomerang.

Après une petite pause d’un mois, on nous parle à nouveau d’une augmentation des cas. Savez-vous si notre réponse est toujours la même ou si quelque chose a changé dans notre façon de gérer cette crise?

Il n’y a toujours pas de protocole de traitement officiel, on en est toujours à conseiller le dafalgan. Cela n’a pas changé: la règle d’or du traitement contre le Covid en Europe est toujours de donner du paracétamol et des corticoïdes.

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